Texte de remontrances a l'occasion de l'édit du vingtième
Ce texte illustre l’essai d’une révolution fiscale, en effet afin de combler le déficit du royaume, qui s'élevait à 100 millions de livres en 1745, Machault d'Arnouville qui fût nommé par le Roi contrôleur général des finances le 6 décembre 1745 en remplacement de Philibert Orry, dont Madame de Pompadour avait obtenu la disgrâce créa un impôt prélevant un vingtième des revenus et qui avait ainsi pour but d’amortir les dettes de l'État
Cet impôt allait désormais concerner les trois ordres et non plus seulement le tiers état (édit de Marly, 1749). Le clergé et les provinces émettent de vives protestations et attisent des émeutes.
Cet impôt de conception moderne, heurte profondément les mentalités attachées aux privilèges, c’est ce qu’il c’est passé avec les états de Languedoc qui se sont sentis attaqué par cet impôt imposé sans leurs consentements.
Nous allons donc nous interroger tout au long de notre exposer sur les caractéristiques et sur le poids politique et social des administrations locale et régionales avec ici le cas précis des états de Languedoc à l’occasion de la mise en place d’un nouvel impôt
Nous allons donc voir dans une première partie que les états de Languedoc correspondaient a des états provinciaux particuliers ayant des origines et un fonctionnement propres ainsi qu’un statu qui leur donne une certaine indépendance vis-à-vis d’une administration territoriale de la royauté centralisé pour voir par la suite dans une seconde partie le pouvoir de l’influence qu’a eu les états de Languedoc avec l’arrivé de ce nouvel impôt qui va engendré le début de discorde entre le roi et les parlementaires .
I/Les Etats de Languedoc : des Etats provinciaux (ou pays d’état) particuliers