Texte bac
Introduction : Dans son traité de philosophie politique intitulé l’esprit des lois, Montesquieu s’interroge sur les différents types de gouvernements et sur les principes qui fondent ces divers pouvoirs.
Chaque gouvernement repose en effet selon lui sur un principe ou un ressort qui commande son action et assure sa sauvegarde.
Montesquieu vient de montrer que dans le gouvernement démocratique « le peuple en corps à la souveraine puissance ».
Il examine dans le passage que l’on va analyser le principe qui guide ce gouvernement. Ce passage révèle une analyse politique d’une grande logique argumentative (I) où Montesquieu montre que « la vertu » est le ressort essentiel de la démocratie (II).
I) Une analyse d’une grande logique argumentative.
1) Dans un premier temps, la comparaison entre anarchie et gouvernement populaire met en évidence la spécificité de ce dernier, la vertu. (paragraphe 1 à 3) 2) Dans un second temps, l’auteur évoque les exemples dans lesquels la démocratie ou le gouvernement populaire ne peut être instauré par manque de vertu. (paragraphe 4 et 5) 3) Dans un troisième temps, l’auteur réfléchi sur les cas où cette vertu n’existe pas.
II) La vertu, principe de la démocratie.
1) Un mot essentiel : la vertu : (majuscules ; vertu virtus en latin ; le mot vertu est très présent dans ce texte : - L.5 : il veut dire le principe de la démocratie - L.9 : l’amour de la patrie et de l’égalité, force morale - L.28 : absence de vertu conduit à l’absence de liberté). Cette vertu n’set pas le propre d’un seul homme, elle doit être pratiquée par tous les responsables a tous niveau du gouvernement (L .9, 20, 32). Le nom de Rome évoque tout un peuple : les indéfinis : TOUS (L.37, 52) et ON (L.23). La démocratie et ses principes sont l’affaire