TEXTE N°12
Amphitryon, Molière

Introduction :
Molière appelé Jean Baptiste Poquelin est un des principaux auteurs classiques et comédien. Il s’illustre au début du règne de Louis XIV (absolutisme royal). Il récrie Amphitryon de Plaute (1668).

Situation du passage :
Amphitryon rentre de guerre et envoie son serviteur Sosie prévenir sa femme Alcmène. Mais le Dieu Jupiter prend l’apparence d’Amphitryon pour séduire sa femme. Mercure l’accompagne en tant que Sosie. Lorsque le vrai Sosie revient, un dialogue s’instaure entre les deux pers.

I- Une scène de confrontation 1) Un Dieu menaçant
=rapport de force avec comique de geste « roué de coups ». Mercure>Sosie.
=autorité de M avec allitération en [k] et [t] sons durs=puissance de M.

2) Un Dieu qui joue
=lien avec le spectateur avec double énonciation qui montre que le spec° est au courant
=M est 1 acteurs tandis que S est un spectateur=source de comique car M le prend de haut.
=comique de répétition avec reprise anaphorique « c’est moi qui »+détails vie privée de S :M s’approprie de son identité et se joue de lui.

II-Sosie, spectateur de la scène 1) Une détermination fébrile
= S reprend des termes de +en+réels pour convaincre et accomplir sa mission mais déboussolé par l’absurdité de la situation.
= faiblesse de S avc allitération en [s]/ [kt] : infériorité de S face à M.

2) Un doute profond s’installe
= ? interro-négatives+questionnement rêve/réalite+rimes « veille », « sommeil »+ ? existentielle « qui suis-je ? » : S s’interroge, est incertain, n’est plus sûr d’être lui (=comique).
=cf Descartes « cogitum ergosum »=je pense donc je suis.
=aparté passage d’acteur (il existait) à spectateur (« je vois ») : S prend le public à témoin de sa détresse et montre qu’il a été convaincue, il n’est plus Sosie=rire.

Conclusion :
Procuration du rire grâce à la complicité des spectateurs (avec double énonciation). Il en va de même pour Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux ou le