Texte argumentatif
Le 21e siècle est marqué par les avancées technologiques dans le domaine des sciences, ce dont nous profitons la plupart du temps. Les méthodes de clonage font partie de ces avancées. Est-ce pour un bien ? Le fait que le clonage humain devienne techniquement possible ne veut pas dire que cela soit légalement acceptable. Pas plus que moralement. Ni éthiquement. Et quand bien même nous renoncerions au clonage reproductif par principe, serait-il plus tolérable de faire appel au clonage thérapeutique ? Pouvons-nous cloner un être humain dans le but d’utiliser son matériel génétique ainsi que ses organes, considérant que ce clone est un être vivant ? Un tel cas ne violerait-il pas les droits de l’homme ? Pour ma part, je m’oppose au clonage humain, autant reproductif que thérapeutique. D’abord, l’aspect éthique de la question me donne à penser que le clonage humain est inacceptable. De plus, les méthodes de clonage se révèlent, pour l’instant, peu efficaces, voire décevantes. Enfin, le clonage génère à mon sens plus de dangers qu’il ne produit d’avantages, ce qui justifie son exclusion à mes yeux.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de préciser ce qu’est le clonage humain. Le clonage humain consiste à créer un être humain exclusivement à partir du matériel génétique d’un autre être vivant.[1] Le nouvel être est alors génétiquement identique à l’être originel. Il en est la copie exacte. Le clonage humain est un domaine très étudié, car il pourrait être d’une grande utilité dans le monde médical.[2] Nous distinguons deux types de clonage humain : le clonage reproductif, et le clonage thérapeutique.
Le clonage reproductif :
La technique du clonage reproductif s’est appliquée d’abord aux mammifères. Souvenons-nous de Dolly la brebis, ou du taureau Starbuck II. Par extension, on s’y est intéressé aussi afin de pouvoir cloner des humains, et produire par conséquent des bébés génétiquement identiques aux