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Nous pourrons alors nous interroger pour savoir de quelle manière le sport, par exemple, à l’occasion de grands rendez-vous, peut avoir, au niveau d’un groupe ou d’une nation, des aspects festifs et des effets fédérateurs. 2) C'est ce que les documents proposés dans ce corpus tendent à nous montrer : c'est bien la dimension collective et festive du sport qui est ici mise en avant. Ainsi, le document 1 évoque la victoire de la France lors du championnat du monde de football en 1998 ; cet article d’ Anne Rapin, publié dans le magazine d'information Label France n° 33 paru en 1998, ana¬lyse l'étendue des pouvoirs d'un tel événement. A cet égard, le dernier document qui est une photographie, vient idéalement complé¬ter le texte initial en montrant, sur les Champs-Elysées le soir de la victoire de la France au Mondial de football, les manifestations de joie d’un public saisi par la liesse. Le document 2, extrait de l'Histoire du corps de Georges Vigarello (2006), plonge, lui, dans l'histoire du Tour de France et remonte aux années trente où le caractère festif et spectaculaire de cette compétition était déjà bien présent.
Enfin, le document 3 décrit une forme nouvelle de sport, « le sport-aventure », qui combine différentes activités (course, VÎT, canoë...) ; dans cet article, « le sport-aventure, une forme d'innovation sportive », paru dans Sport et Management en 1993, l'auteur Gisèle Lacroix analyse les rapports étroits de cet événement sportif avec le jeu et la fête. 3) Le lien du sport avec la fête est donc présent de différentes façons. D'une part, par le déborde¬ment émotionnel que ces événements sportifs suscitent : c'est ce que nous