Technologie biometrie
Les technologies les plus fréquemment utilisées sont au nombre de huit. Il s'agit de : • la reconnaissance des empreintes digitales, • la reconnaissance de la main, • la reconnaissance de la rétine, • la reconnaissance de l'iris, • la reconnaissance de visages, • la reconnaissance vocale, • la reconnaissance de la dynamique de signature, • la reconnaissance de la dynamique de la frappe au clavier.
Les six premières analysent des caractéristiques morphologiques ; les deux dernières, des caractéristiques comportementales.
La reconnaissance des empreintes digitales
Cette technologie de reconnaissance s'appuie sur les structures périodiques des empreintes digitales. Ces structures sont appelées 'minuties'. Les minuties les plus fiables sont conservées lors de l'enrôlement. L'acquisition des données est faite par un capteur électronique de type optique, thermique, capacitif ou à ultrasons. Cette dernière est considérée comme la plus fiable, mais aussi la plus coûteuse. Il convient de prendre garde aux contrefaçons. Un faux doigt peut en effet être créé à partir d'une empreinte, comme l'ont notamment montré deux "pirates" allemands ! Ce type d'attaque peut fonctionner avec plusieurs types de capteur (capteur de température, capteur de battements cardiaques, capteur de conductivité ou mesure de la constante diélectrique relative), principalement à cause de la marge d'erreur qu'ils autorisent (source : SecuriteInfo).
La reconnaissance de la main
Cette technologie se base sur la géométrie de la main dans l'espace. Nonante caractéristiques sont prises en compte comme la longueur et la largeur des doigts, la largeur et l'épaisseur des paumes, la forme des articulations, les dessins des lignes de la main,... Très utilisée aux Etats-Unis, cette technologie a aussi la faveur de la CNIL en France, de préférence à la reconnaissance des empreintes digitales.
La reconnaissance de la