Tchernobyl, the aftermath : the sanitary consequences
Les ordres de grandeur et les effets connus
En France, il en résulte une "irradiation naturelle" variant de 2,5 mSv par an à Paris, à 5 mSv/an en Bretagne ou dans le Massif Central. Cette irradiation dépasse 20 mSv/an dans certaines régions du monde. La réglementation européenne limite à 1 mSv/an l'irradiation du public résultant d'activités humaines non médicales, et à 100 mSv/5 ans l'irradiation des personnes professionnellement exposées.
Les rayonnements ionisants entraînent des effets déterministes et stochastiques.
- Les effets déterministes, observables au-delà de 700 mSv, se produisent toujours pour une dose donnée et leur gravité croît avec la dose, jusqu'à des doses mortelles.
- Les effets stochastiques, cancers radio-induits et malformations congénitales, se produisent au hasard, avec une probabilité croissante avec la dose. Les cancers radio-induits n'ont été mis en évidence que pour des doses supérieures à 100 mSv chez l'adulte et 50 à 100 mSv chez l'enfant.
La surveillance de 120 321 survivants d'Hiroshima et Nagasaki qui ont été soumis à une irradiation importante (5 mSv à 3 Sv ; moyenne 200 mSv) à fort débit de dose (1 Sv.s-1), a montré une probabilité de développer un cancer qui augmente avec la dose, de manière approximativement linéaire pour les tumeurs solides (entre 200 mSv et 3 Sv) et linéaire-quadratique pour les leucémies.
Chez le jeune enfant et le fœtus, des cancers thyroïdiens radio-induits ont été observés à partir de 100 mSv administrés à débit de dose élevé. L'estimation du risque repose sur les irradiés d'Hiroshima et Nagasaki et sur le suivi d'enfants ayant eu une radiothérapie. Il s'agit là de doses et débits de dose élevés et ces données ne sont probablement pas généralisables.
Le risque relatif diminue avec l'âge et n’est plus significatif après 20 ans. La thyroïde de l'adulte est très peu sensible aux rayonnements et ne développe