I- Montrer l’opposition entre les deux camps.

Dans ce début de passage, Molière a mis en avant deux camps bien distincts :
- D’un côté Mme Pernelle qui l’estime et le couvre de louanges.
- De l’autre, Doris et Dorine qui le méprisent, le dénigrent.
On peut remarquer que les commentaires mélioratifs que dresse Mme Pernelle sur le profil de Tartuffe sont reprit systématiquement par Dorine et Domis qui les détournent et les rendent péjoratifs ou ironique.
D’après Mme Pernelle, Tartuffe est un « homme bien » -V42 ; alors que Domis use le ton de l’ironie et le désigne comme « ce beau monsieur là » -V48.
Alors que Domis exprime sa rancœur contre Tartuffe à l’aide de ces quelques lignes ; « pouvoir tyrannique » -V46, Dorine elle aussi montre son antipathie pour Tartuffe en disant qu’ « il contrôle tout » -V51, et qu’il « fait le maître » -V66 et elle nous informe aussi que cela reviendrait à « croire à ses maximes » -V49. Or contre toutes ses attaques se dresse Mme Pernelle qui annonce que c’est un « homme qu’il faut qu’on écoute » -V42- et « fort bien contrôlé » -V52.
L’opposition est donc très marquée et les deux camps se présentent aux deux extrêmes, Mme Pernelle qui parle de lui comme d’un saint alors que Domis et Dorine le dénigrent très ouvertement.
II- Qu’est ce qui donne un rythme rapide à ce passage ?
Ce qui donne un rythme rapide à ce passage est surement le fait que Mme Pernelle interromps sans cesse ses interlocuteurs, Molière utilisant pour ce passage de nombreux points de suspensions, et impératifs de début (V1-V3). Son langage brutal et familier « forte en gueule », « je ne mâche pas mes mots » ou encore « voyez la langue » rythme le récit ; de plus il faut savoir que le rôle était à la base joué par un homme et que le ton associé n’en es que plus rapide

III- Quel portrait de Tartuffe apparaît ici ?
Le portrait de Tartuffe est dressé selon deux points de vue qui s’opposent et qui ne permettent donc pas