Tamarin B
UE 9 – IAAS 3
R. FAVET
La valorisation du tamarin
M.-J. FRIKART
J. POTIN
Septembre 2011
La valorisation du tamarin
Résumé
Vraisemblablement originaire de l’Afrique de l’Est, le tamarin est aujourd’hui cultivé dans toute la zone intertropicale. Largement utilisé par les populations locales, l’intérêt porté par les industries agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques est récent. L’arbre, le tamarinier (Tamarindus indica L.) pouvant atteindre une hauteur de 30 mètres produit un fruit en forme de gousse : le tamarin, contenant jusqu’à 12 graines enveloppées dans une pulpe de couleur brune/noirâtre. Le tamarin est constitué à 40 % de graines, 30 % de cosse et 30 % de la pulpe. Cette dernière est riche en pectines (2,8%) et en sucres réducteurs constitués à 98 % par l’acide tartrique. Le tamarinier peut atteindre un rendement annuel de 15 tonnes de tamarin par hectare. Les principaux producteurs de tamarin, l’Inde et la Thaïlande, sont ceux qui dominent le marché des exportations de fruits frais et de produits transformés, principalement destinés aux marchés américain et européen. Le tamarin est traditionnellement peu consommé à l’état frais mais comme condiment, sous forme de bonbon acidulé pimenté ou de boisson. La transformation industrielle du tamarin en jus est très répandue mais génère beaucoup de déchets. Pour cette raison, il est intéressant de valoriser les sous-produits tels que la graine, pouvant être transformée en poudre d’amande utilisée entre autres par l’industrie cosmétique, textile ou l’industrie du papier. Ainsi, au vu des nombreuses vertus que possède le tamarin, il serait intéressant d’exploiter ses potentialités et de le présenter aux pays occidentaux où il est encore relativement méconnu.
Montpellier SupAgro - Institut des Régions Chaudes
La valorisation du tamarin
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