Ta t-il des vérités indiscutables?
,QWURGXFWLRQ La comptabilité distingue deux types de dépréciations selon leur degré d’irréversibilité : les amortissements et le provisions. Cette distinction permet de respecter le principe de prudence qui consiste à ne pas traiter de la même manière des opérations dont le caractère paraît certain (dans le cas des amortissements) ou incertain (dans le cas des provisions).
OHV DPRUWLVVHPHQWV SRXU GpSUpFLDWLRQ
D 'pILQLWLRQ Le Plan Comptable Général définit l’amortissement pour dépréciation comme étant : « La constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif résultant de l’usage, du temps, de changement de technique et de toute autre cause, dont les effets sont irréversibles ». On peut retenir de cette définition : que le calcul d’un amortissement repose sur une constatation et non sur un flux, il est donc déterminé par l’entreprise elle-même. Que l’amortissement ne concerne que des éléments de l’actif, et plus précisément de l’actif immobilisé. Que la dépréciation constatée sous la forme d’un amortissement est irréversible, sans quoi la dépréciation sera alors comptabilisé comme une provision Que traduisant un amoindrissement de valeur, l’amortissement est considéré comme une charge pour l’entreprise ce qui va donc réduire d’autant son résultat. Que l’amortissement résulte d’une cause normale, c’est-à-dire non exceptionnelle.
E OD SULVH HQ FRPSWH GH O¶DPRUWLVVHPHQW HQ FRPSWDELOLWp les éléments de l’actif concernés par l’amortissement :
D’un point de vue comptable, tous les éléments de l’actif ne sont pas concernés par l’amortissement. Tout d’abord, la notion de dépréciation irréversible ne s’applique qu’à des éléments de l’actif immobilisé (comptes de classe 2). Et parmi ces actifs immobilisés, seul certains sont susceptibles de connaître des dépréciations irréversibles : il s’agit des éléments de l’actif immobilisé corporel et incorporel (hors droit au bail et terrains).
-
la notion de