Série b
Le terme « Série B » a souvent été synonyme de mauvais films dans le sens commun, tout particulièrement depuis les années 50, alors que la vraie série B avait totalement disparu. Les producteurs n’ont toujours vu en ces films, que de simples divertissements tout juste bon à faire du bénéfice. Les réalisateurs de série B n’obtenaient que très peu d’argent et avaient peu de temps pour tourner leurs films. Les scénarios était écris sur le coin d’une table et le fond comme la forme était souvent négligés par faute de temps et de moyen. Et pourtant, malgré tous ces inconvénients, la plupart de ces productions à faible budget sont devenues cultes et ont révélés certains des plus grands acteurs.
Les « B movies » sont-ils de simples films de seconde zone ?
Par film de seconde zone, j’entends bien, un film réalisé sans aucune visée artistique. Le réalisateur met de coté toutes contraintes esthétiques. Il est aussi important d’avoir des acteurs de seconde zone qui jouent tous plusieurs rôles avec des répliques improbables et des décors en « carton pâte ». Ces films très mauvais sont autrement appelés « nanars », « navets » ou encore «daubes ». Il est clair que ces films représentent une grande partie des séries B qui ont été produites. Il faut donc se questionner sur l’évolution de la série B et comprendre comment certains de ces films ont pu passer à travers les mailles du filet pour atteindre le statut de films mythiques.
La série B n’est pas tellement un genre, ni un format. à sa création, je pense la série B aurait pu se définir comme une catégorie. La série B est née à d’Hollywood. Elle est apparue suite à la crise économique de 1929. Le pouvoir d’achat de la population baisse et les cinémas sont de moins en moins