Sénégal en plein essor
En vingt ans, la microfinance au Sénégal a connu une forte croissance, stimulée par un volontarisme politique et un cadre réglementaire très favorable. En 2010, elle touchait presque 11% de la population, en majorité des hommes vivant en ville, mais les femmes et les campagnes sont dans la ligne de mire.
En 2010, le Sénégal comptait plus de 700 Institutions de Microfinance (IMF) contre seulement 18 en 1993. C'est le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à avoir créé un ministère de la microfinance. Dès 2001, le secteur employait un peu moins de 1400 employés, contre 1800 pour le secteur bancaire classique 1. Trois grands réseaux d'IMF se partagent plus de 80% des clients
Les télécommunications en plein essor au Sénégal
Avec 68% de pénétration en 2010, le secteur de la téléphonie mobile a explosé au Sénégal depuis l’an 2000. Cette technologie modifie la société et le comportement de la population.
En plus, les télécommunications ont un impact économique direct fort. Les télécommunications contribuent de 10% au PIB national du Sénégal. Ce secteur qui compte trois opérateurs, 5000 cybercafés et 200 télécentres, représente 1,4 milliard de dollars et 3000 emplois. Ce secteur est le plus important dans le pays et croît plus vite que l’économie. Les télécommunications ont aussi un impact économique indirect. Grâce aux équipements et infrastructures nécessaires au bon fonctionnement des technologies, la téléphonie mobile contribue à hauteur de 13,6% à la croissance nationale. Selon les estimations, la pénétration mobile devrait atteindre 115% en 2016, en participant de 13,7% à la croissance sénégalaise. Plus il y a de pénétration du mobile et d’internet, plus il y a de contribution au PIB, car l’emploi a tendance à augmenter dans les localités avec un réseau de couverture sans fil.
Vu que la technologie est trop coûteuse et représente peu d’intérêt pour les consommateurs, le haut débit est moins présent actuellement (0,75% de