Système financier au maroc
Le présent rapport dresse l’état des lieux des politiques sociales menées au cours des dernières années. Il constitue une première étape vers une évaluation future de ces politiques au moyen d’instruments de mesure d’impacts en cours de construction
Ce rapport comporte deux parties. La première est une étude des secteurs sociaux de l’éducation, de la santé, de la lutte contre la pauvreté et des infrastructures de base. La deuxième est consacrée à la problématique de l’emploi.
L’ampleur des déficits sociaux, aggravés par les restrictions budgétaires du Plan d’Ajustement Structurel, a exigé une expansion des programmes publics à caractère social. En témoigne la part du budget de l’Etat accordée à ces domaines qui est passée de 39% en 1993 à plus de 47 % en 2002.
Ces programmes s’articulent essentiellement autour de l’élargissement de l’accès des populations à l’éducation, aux soins de santé et aux infrastructures de base.
Etant donné le déficit important au niveau des indicateurs de l’éducation et de l’alphabétisation, la généralisation de l’enseignement constitue un des plus importants chantiers sociaux actuels. Absorbant une part importante du budget de l’Etat avec des résultats en deçà des espérances, le secteur fait l’objet d’une réforme régie par la Charte de l’Education-Formation adoptée en janvier 2000, et qui devrait aboutir à la généralisation de l’enseignement des enfants de 6 ans en 2003.
Cette réforme, qui concerne l’ensemble du système d’éducation et de formation, nécessite des moyens financiers notables. La Charte prévoit à cet effet une participation croissante des ménages et des Collectivités Locales à l’effort d’éducation. Le secteur de l’éducation bénéficie d’une part déjà importante du