Synthèse sur l'ascenseur social
On parle actuellement d'une panne de l'ascenseur social, c'est à dire de la possibilité pour les enfants d'une origine sociale donné à occuper une position sociale plus élevée que celle de leurs parents.
La mobilité mesurée par les enquêtes de l'INSEE ont permis de mesurer les modifications de la mobilité sociale des hommes sur plusieurs années et donc en fonction de l'état des institutions, du contexte économique et de la croissance grâce aux tables de mobilité, les plus récentes étant de 1993 et 2003.
Seulement cette mesure ne représente pas toute la population active puisqu'elle ne prend pas en compte les transformations de la structure de l'emploi, en particulier la féminisation du travail.
Les chiffres de 2003 ont permis de montrer qu'une grande proportion des fils d'ouvriers et employés connaissent une reproduction du schéma professionnel paternel, la probabilité d'ascension sociale en étant amoindrie. Cependant les possibilités de promotions sociales ont touché également les fils de professions intermédiaires tandis que la moitié des fils de cadres le deviennent aussi.
On remarque donc que les chances de mobilité d'une génération à une autre ont particulièrement diminué depuis les années 1990, supposant une tendance à occuper une position sociale inférieure à celle de ses parents.
Les statistiques relevées par l'INSEE ont confirmer l'accroissement des inégalités et donc l'éventuelle panne de l'ascenseur social entre générations. Mais une autre mobilité est aussi en question, il s'agit de la promotion sociale dont les possibilités ont augmenté en même temps que le déclassement.
La mobilité ascendante est différente selon le sexe et la qualification de départ, creusant donc un peu plus