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Le mythe de Noël

Le mythe de Noël est une célébration particulière dans l’imaginaire collectif. En effet tous les ans, à l’approche du 25 décembre, chacun pense à cet événement traditionnellement t familiale et à la magie qu’elle procure. Si bien que nos sociétés occidentales se sont appropriées cette fête en oubliant progressivement son origine religieuse et les valeurs qu’elle véhicule au profit du business, du commerce.
C’est ce dont témoigne notre corpus de 5 textes qui traite de cette problématique autour de ce moment, ce monde à part que représente Noel.

Dans un premier temps, nous verrons comment l’origine et l’évolution de cette fête à travers les différentes religions et pays ont contribué à faire perdurer ce mythe. Tout d’abord, cette fête d’origine païenne se voulait être la célébration du solstice d’hiver. Ce n’est qu’après, que la religion chrétienne a décidé de s’approprier cette date pour fêter l’arrivée de Dieu sur Terre. C’est ce qu’explique ainsi la définition donnée de « Noël » par L’Encyclopoedia Universalis de 1995. En effet, la religion a sacralisé cette date. Néanmoins, à la base, elle a été crée afin d’unifier, de rassembler les gens autour de l’arrivée des beaux jours. L’image religieuse s’est appropriée ce moment en propageant, diffusant symboliquement la naissance de Jésus. Actuellement, la notion de religion s’estompe et sert davantage de prétexte religieux pour justifier cet événement. On retrouve cette idée dans le texte de Pascal Lardellier intitulé « Noël entre passé et présents » publié dans Libération le 24 décembre 2003, soit la veille de Noel. En effet, la religion et Dieu étant de plus en plus remis en question, cette fête permet de préserver des notions religieuses de plus en plus en déclin dans nos sociétés occidentales.

Puis, un autre aspect se distingue, celui de l’évolution de la fête religieuse en une fête commerciale. Effectivement,