Synthèse sur le personnage de saucisse dans un roi sans divertissement de giono
Saucisse est un des personnages les plus présents dans ce récit. La première fois qu’elle apparaît, c’est à la page 52. On apprend qu’avant de s’installer au village « café de la route » c’était une « lorette à Grenoble» (page 52), c’est « une maîtresse femme plantée comme roc ». Elle sera présente jusqu’à la fin du roman.
Saucisse est un personnage sympathique au franc parlé et parfois vulgaire, c’est essentiellement par elle que l’on peut essayer de cerner Langlois. De par ce fait, elle le connaît très bien « La pipe et les bottes c’était du décor » (page 158) au point même qu’elle devine parfois ces futurs attitudes : lorsque Langlois lui dit « Je vais prendre l’air », elle lui répond « tu vas voir Madame Tim » (page 213). Elle prend la parole pour une raison, elle souhaite défendre Langlois ainsi elle dit de lui plein de choses méliorative et tente de lui donner le portrait d’ « un beau garçon » (page 157), d’un homme « sentimental comme job » page 159, d'un « type qui connaissait si bien l'amitié, oh ! Et puis ce type chaude et de velours, cette petite moustache et le sourire qui serpentait dessous [...] et cette façon qu'il avait de vous assurer dans vos propres bottes » (page 190). Saucisse est d’autant plus importante dans ce récit qu’elle est amoureuse de Langlois. Ceci a pour effet de l’agacer et pleine de regret elle s’écrit lorsqu’elle est la narratrice et qu’elle se dispute avec Delphine « ce n’était pas MON Langlois » (page 150). Delphine n'a pas su garder Langlois, elle a été incapable de lui faire aimer la vie, de le distraire de la morosité dans laquelle il sombrait. Elle est donc devenue la « comptable de Delphine » : « avec son visage de notaire, [...] elle guettait la marche des lois du temps dans Delphine » (page 146). Jalouse de Delphine comme elle l'avait été de madame Tim. : « Eh bien, j'étais jalouse. Oh oui, ça m'arrivait souvent jalouse de madame Tim