Synthèse sur la pensée de vangelis athanassopoulos
Sémiologie et économie politique de l’art postmoderne. Modernisme, postmodernisme et économie du simulacre
L'art postmoderne revendique son caractère d'objet marchand. La relation image/pouvoir est questionnée. C'est une critique du modernisme (Greenberg, autonomie plastique de l'œuvre) dans laquelle l'ironie remplace la "pureté", la valeur d'échange remplace la valeur d'utilisation, centre et périphérie se confondent, l'œuvre devient un processus à consommer. Baudrillard étend l'analyse marxiste de la valeur au signe. Alors les signes sont interchangeables et les signifiants deviennent valeur d'échange. L'œuvre, en tant que signe, n'y échappe pas. L'objet artistique est réduit à un objet marchand. L'art devient alors le symptôme d'une situation plus vaste et qui le dépasse. On passe de la création d'œuvres d'art à la manipulation de signes culturels. C'est ce que questionnent Levine ou Prince. Pour eux, toute œuvre est le fruit d'un contexte socio-économique. L'économie et le pouvoir deviennent le sujet central de la production artistique.
Finalement les avant-gardes historiques ne sont pas en rupture avec le passé car elles perpétuent l'autonomie du signifiant. L'art