La socialisation différentielle, socialisation différente en fonction du statut particulier que la personne sera amenée à occuper dans la société (transmission à un individu d'une sous- culture par socialisation différente en fonction de la place que le groupe social lui détermine à occuper), selon les sexes est très fortement apparente dans notre société actuelle. En effet, de nos jours et même depuis les années 50 (analysé par Parsons) on observe une répartition des rôles entre l’homme et la femme dans la famille. En outre, on remarque que l’homme est le « gagne-pain » de la famille tandis que la femme s’occupe des tâches domestiques ainsi que des enfants. L’assignation de ces différents rôles s’effectue dès le plus jeune âge. Assurément, on observe dans les catalogues de jouets que ces derniers sont différents en fonction du sexe de l’enfant. On notera donc que les jouets représentant les tâches domestiques seront attribuées aux filles tandis que les voitures le seront aux garçons. Cette différenciation sexuelle débute même à des âges encore plus précoces, les réactions d’un bébé seront interprétées différemment s’il s’agit d’un garçon ou bien d’une fille. On induit donc les préférences et les goûts de nos enfants selon leur sexe. De même, on retrouve, lors des parcours scolaire des filles une orientation vers « un futur probable », elles anticipent un « besoin de temps libre » pour élever des enfants. Ces parcours scolaires mènent la majeure partie de la population féminine vers des secteurs traditionnellement féminins. Ce phénomène de concentration s’accentue car les six catégories socioprofessionnelles les plus féminisées regroupaient 52% des femmes en 1998 et 61% en 1998. On en déduit donc que la différentiation entre les sexes a tendances a s’accentuer au fil des années. Enfin, on observe une implication nettement supérieure des femmes dans les tâches domestiques et ce, augmentant en même temps que le nombre d’enfants au sein de la famille. Pour illustrer