Synthèse "si c'est un homme"
Bach 1 NRC
Jeudi 15 mars 2012
Synthèse
« Si c’est un homme » de Primo Levi
Si c'est un homme raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps. De son récit se dégagent l'humiliation, la perte de dignité humaine que les nazis ont fait subir aux Juifs. Une question importante reste malgré tout sans réponse : Comment peut-on survivre dans un lieu démuni d’humanité ? Pour répondre à cette question je développerais tout d’abord les conditions de (sur)vie, puis les instants de répits, et enfin le chemin vers une totale déshumanisation.
Dans un décor sordide sans repères temporels possibles, dans un enfer dont la règle essentielle se résume à « Ici il n’y a pas de pourquoi », Primo Levi ne peut imaginer qu'il puisse y avoir plus bas que ce fond, pire que l'enfer. Enfer que Primo Levi comparera à celui de Dante, dans La Divina Commedia. Le narrateur décrit ensuite la structure du camp et son règlement. Il évoque les différentes catégories de prisonniers et leur condition de travail. Durant ces 15 premiers jours passés dans le camp de Monowitz, Primo Levi montre l'horreur et la violence de ce monde impitoyable, il y évoque la première nuit dans le Block, le réveil, les problèmes d’hygiène, la distribution du pain qui devient une véritable monnaie d’échange. Le narrateur semble perdre la notion du temps : " J'ai oublié depuis combien de jours nous faisons la navette". Le travail dans l’usine est épuisant. Durant le travail, le narrateur se blesse au pied. On l’envoie au K.B, l’infirmerie. Comme il n’a pas de fièvre, on lui indique qu’il ne sera ausculté que le lendemain. La visite médicale, sommaire et dégradante ne se révélera qu’un simulacre d’auscultation. Il