Synthèse

La radio fête son premier siècle d’existence. De curiosité scientifique, elle est devenue en quelques années un véritable média de masse. Le modèle européen s’est peu ou prou directement orienté, avec évidemment des variantes importantes, vers le modèle du monopole. Néanmoins, l’évolution des mentalités de nos civilisations et tout simplement des technologies et de leur usage, bouleverse radicalement la radio depuis vingt ans : cette transformation forte de l’environnement agit à son égard comme un bain de jouvence, la contraignant à se remettre en cause, et à entrer de plain pied dans la concurrence inter médias qui fait désormais rage.

Aujourd’hui, la radio musicale s’essouffle de la concurrence avec internet et les radios généralistes. Le public vieillit et donc a de nouvelles attentes. Il souhaite se tenir informer de l’actualité par des flashs infos brefs mais aussi se détendre en écoutant de la musique.
Les auditeurs reprochent de plus en plus aux radios musicales de ne proposer que trop peu de sélections musicales éclectiques mais des listes morceaux encore trop sélectifs (comme Radio Latina, Radio Classique). Les radios généralistes, quant à elles, rencontrent un fort succès grâce la diversité des genres musicaux, des programmes (flash infos, débat, horoscope, météo).

Cependant, à l’heure de l’internet 2.0, une nouvelle concurrence est en train de naître. En effet, de nouveaux supports s’offrent à eux comme les lecteurs MP3, les sites de téléchargements ou les sites d’écoute musicale gratuits. Ces supports proposent de la musique gratuite et instantanée. Chaque internaute peut alors créer sa propre liste de morceaux et n’est donc plus gêné par les publicités : il devient maître de sa playlist.

Toutefois, nous remarquons que la radio reste une sorte de rite. Elle est un automatisme dans la voiture, à la vue des réponses aux questionnaires. C’est une habitude pour les personnes plus âgées qui ont grandi avec ce média.

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