Le terme de personnes handicapées physiques a remplacé ceux d'infirmes, d'anormaux, d'inadaptés. Malgré les nombreuses généralisations et stéréotypes restant, on observe une évolution des attitudes à l'égard de ces personnes, notamment dans le domaine sportif, où de nombreux procédés sont mis en place pour améliorer leur quotidien et leur permettre une meilleure intégration dans leur vie de tous les jours. A travers des travaux réalisés par le CREPS (2009), Véronique Therre (2009), de N. Cazenave, A.-S. Peultier et de G. Lefort (2008), nous étudierons quel est l'impact psychique du sport chez les personnes handicapées. En premier temps, nous verrons que le sport agit sur l'autonomie des personnes handicapées, puis nous observerons ses effets sur l'estime de soi et la confiance chez ces personnes.
A travers des exercices mis en place par des professionnels, l'autonomie peut être développée. Dès leur plus jeune âge, les enfants handicapés sont stimulés car le mouvement est indispensable à leur bon développement psychomoteur, ce qui leur permettra de mettre en place un réseau nerveux de base malgré leur handicap et ainsi de gagner en autonomie.D'après Valérie Therre (2009), « les personnes handicapées ont beaucoup à gagner à se mobiliser ». En faisant de l'activité physique adaptée, cela permet d'augmenter le tonus et une force musculaire, d'améliorer la santé de la personne et son maintien.A force de persévérance, la personne handicapée trouve une autonomie, par exemple, un enfant va apprendre à déplacer son fauteuil roulant, se déplacer, à solliciter ses membres supérieurs grâce à des activités variées. Que se soit dans le milieu aquatique ou ailleurs, il va apprendre à connaître son corps et l'utiliser pour agir et communiquer. Les activités physiques lui permettront, tout au long de sa vie, de gagner peu à peu en autonomie, elles ont donc des effets positifs sur celle-ci. L'autonomie est notamment basée sur la confiance et l'estime de soi...
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