Synthèse: le rire, pour quoi faire?
Thème 2 :
Rire : Pour quoi faire ?
Le rire est à l’homme ce que la bière est à la pression. Ici Alphonse Allais délivre une définition du rire somme toute pleine de sens. Le rire est, par essence, le propre de l’homme. Une subtilité que seul l’être humain, par sa supériorité intellectuelle, s’approprie naturellement.
Ce réflexe psychomoteur joue un rôle important dans les relations interpersonnelles. Pour le meilleur et pour le rire, pourrait-on dire. Car en effet beaucoup d’érudits s’accorde à dire que le rire, par sa spontanéité comme sa préméditation, revêt un rôle social certain. Synonyme de partage comme de rejet.
Dans un des écrits du corpus qui nous est présenté, on peut facilement se rendre compte de l’essai auquel s’est adonné Henri Bergson. Il y donne une définition du comique, comme pour revenir à l’origine même du rire. Comique qui dans un autre écrit, celui de Charles Baudelaire, est essentiellement déclenché par le rieur lui-même. Jim Holt y voit lui une liaison obligatoire entre rire et humour. Enfin l’image, affiche de film, démontre à quel point le rire peut être communicatif et donc synonyme de lien social, voire de complicité.
À travers les différents éléments du corpus on peut distinguer qu’il est donc question de définir le rire. C’est pourquoi il est intéressant de se poser cette question : Dans quelle mesure le rire joue-t-il son rôle sociabilisant ?
C’est donc après avoir définit le rire comme un outil d’expression du lien social, que nous traiterons des effets néfastes que le rire peut provoquer dans les relations interpersonnelles.
Henri Bergson, dans Le Rire : essai sur la signification du comique parut en 1900, parvient à définir l’essence d’un réflexe psychomoteur, le rire. Selon lui, le rire est le propre de l’homme. L’être humain rit d’un animal car celui-ci possède des caractéristiques d’hominidé, et uniquement pour cela. D’après lui, l’homme ne peut rire d’un paysage car celui-ci est figé,