Synthèse expérimentation aniamle
L’opinion publique et certaines associations dénoncent les souffrances subies par les animaux de laboratoire.
Ainsi, en 2010, nous pouvons lire sur le site internet de l’association militante One Voice, que douze millions d’animaux sont sacrifiés au nom de l’expérimentation animale. Elle dévoile également à ses lecteurs que la vie de l’animal n’est pas respectée au sein des centres de recherches, et qu’une large majorité des Français, soit 85% d’entre eux, sont favorable à l’interdiction de l’expérimentation animale. Antoine Ouvrard, quant à lui, déclare dans «Des souris et des hommes », article paru en 2007 dans Télérama, que l’on veille tout de même au confort de l’animal lors des expérimentations. En accord avec ce dernier, Janine Chanteur, dans son essai « L’exigence éthique et la nécessité du recours à l’animal » datant de 2002, rajoute qu’il existe une amélioration du statut de l’animal, puisque celui-ci est de moins en moins utilisé, et que l’expérimentation est indolore puisqu’elle se fait sous anesthésie. En dépit de ça, nous éprouvons tous de la compassion devant la photographie de la souris transgénique verte devenue bioluminescente à la suite de l’injection d’ADN de méduse, au laboratoire de microbiologie de l’Université d’Osaka.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que les animaux de laboratoire sont utilisés au bénéfice des humains. Même si d’une part, l’association « One Voice » remet directement en cause le fondement de l’expérimentation en soutenant qu’aucune espèce ne peut servir de modèle biologique fiable pour une autre, et que d’autre part, la population peut s’interroger sur sa légitimité au regard de la photographie que la souris transgénique verte, d’autres personnes reconnaissent son utilité.
C’est pourquoi Antoine Ouvrard affirme que des avancées considérables ont été réalisées en médecine grâce à l’expérimentation. C’est