Synthese sur la publicité
Tous les documents s'accordent pour dire qu'elle n'est pas un réel reflet du monde. Selon J-C Guillebaud tout le monde conçoit l’existence de ce qu'il nomme « la féerie publicitaire », qui décrit un univers propre, gentil voir enchanté engendrer par l'acte de consommer.
Jacques Lendrevie et Bernard Brochand l'admettent eux aussi mais parlent, plus modérément, d'une publicité optimiste exclusivement énonciatrice de bonnes nouvelles à qui il n'appartient pas d'être réaliste et sans complaisance.
La démarche inhérente au fonctionnement de la publicité est de faire rêver comme l'explique sans détours Frédéric Beigbeder dans son roman 99 francs : Le travail du publicitaire consiste à faire rêver les gens à des choses qu'il ne pourront jamais avoir. L'auteur va encore plus loin en affirmant que pour créer des besoins, il faut d'abord créer l'envie chez le consommateur. Du point de vu du consommateur, et grâce à l’enquête Sofres, nous constatons que les consommateurs accordent beaucoup d'importance à la clarté (48% des sondés en 2005), à l'humour(35%) ainsi qu'a la créativité(28%) de la publicité.
Il semble difficile d'imaginer autrement la démarche publicitaire : Faire rêver pour faire consommer. Pour certain, elle demeure nécessaire et souhaitable.
En effet, en cherchant à faire rêver, la publicité s'adapte aux besoins et envie des consommateurs qui ne cessent d’évoluer avec les changements sociaux culturels. Si nous mettons en avant les résultats de l’enquête Sofres nous constatons que 14% des sondés en 1989 attendaient de la pub qu'elle suscite l'envie d'acheter contre 23% en 2005. Selon Beigbeder, la publicité à une capacité d'adaptation plus rapide que l’évolution sociale et c'est ainsi qu'elle répond plus largement aux attentes de la population en leur offrant toujours de la nouveauté. Par ailleurs les deux auteurs de Publicator s'arrêtent d'avantage sur sa capacité à