Synthese : faire de la science à l'époque moderne
A partir du XVIe, l’Europe invente la science moderne. En effet, elle remet en cause les certitudes antiques, notamment en médecine et en astronomie, même si elles sont défendues par l’Eglise. Elle perfectionne les outils scientifiques et les appliquent dans la vie quotidienne. Elle améliore les pratiques scientifiques et les confrontent au niveau européen. Effectivement, à l’époque, la vision du monde et de l’univers étaient basés sur les écrits des savants de l’Antiquité et sur la Bible. Mais, à l’aide de l’expérimentation, de l’observation et des nouveaux outils découverts, les scientifiques de l’époque révoquent d’anciennes théories antiques notamment le géocentrisme Ptoléméen. Ainsi que l’astronomie, les mathématiques et la physique voient leurs fondements s’écrouler. Malgré ces démonstrations scientifiques, l’Eglise continue de nier la remise en cause de certains dogmes et condamne certains savants par le tribunal de l’inquisition. De la même façon, le domaine médical se heurte à l’autorité religieuse dans le but de comprendre le fonctionnement du corps humain rejetant au passage d’anciennes théories Grecques. De plus, les pratiques scientifiques évoluent, les scientifiques sont en rupture avec le savoir empirique uniquement basé sur l’observation et l’interprétation des phénomènes arrivant par hasard, ils passent de la technique empirique et de l’expérience subie à une technique réfléchie et à l’expérimentation provoquée. Non seulement ils collectent des informations avec de plus en plus de rigueur mais encore, ils s’appuient sur les résultats de leurs confrères pour parvenir à des conclusions concrètes et exploitables. En outre, ils utilisent de nouveaux outils pour parvenir à de grandes découvertes, ce qui suscitera la critique des conservateurs. De surcroît, les scientifiques ont d’avantage besoin d’instruments fiables, spécifiques et précis. Ainsi, ils inventent et perfectionnent des instruments de