Synthese axel honneth
L’analyse proposée reprend ses orientations en les illustrant : il y a une évolution historique avec des avancées (rationalisation et individuation). L’individuation ouvre dans l’humanité une perspective de libre réalisation de soi. Mais des éléments surgissent qui entravent cette possibilité : la récupération par l’économie de cette tendance historique positive. Ce qui pourrait être un gain de liberté et d’épanouissement se retourne paradoxalement en une nouvelle forme d’aliénation humaine : de libre projet interne, l’idée d’autoréalisation de soi devient une contrainte externe, engendrant de ce fait une pathologie sociale demasse, la dépression, perte d’estime de soi quand on ne se sent plus à la hauteur d’une exigence de réussite personnelle et professionnelle de sa vie.
- Il y a ici une articulation entre sociologie et psycho-socio pathologie. La dépression est une maladie ducapitalisme moderne, elle a des causes socioéconomiques, sa souffrance est engendrée par la vie etl’entreprise modernes : la thèse ici, c’est que la maladie a une origine sociale, et non biologique ou purement psychique.
- Cette pandémie ou épidémie dépressive est préjudiciable au capitalisme qui l’engendre : c’est une nouvelle contradiction, car un dépressif est absent ou peu productif.
- A. Honneth ne parle ici que du registre de la reconnaissance économico-sociale. Il y a des dépressions dues à une rupture amoureuse par exemple. C’est donc partiel.
- L’analyse économique devrait être plus différenciée : c’est différent dans une petite et une grandeentreprise, où les modes de management sont plus « actualisés ». On en reste à une tendance sociétale à la fois nouvelle et globalisante, peu propice comme un vrai sociologue aux