Syndicat qc
Le Syndicat
Outil économique majeur : Le syndicat
Tableau sur les taux de syndicalisation pour démontrer la présence syndicale au Canada
Graphique emprunté au RHDCC
Le syndicalisme remonte au XIX siècle, alors que les premiers mouvements de syndicats ont lieux au Canada et au Québec. Il s’agit, tout d’abord, de mouvements considérés illégaux jusqu’en 1872 où ils obtiennent le droit d’exister grâce à La loi des syndicats ouvriers. Ces mouvements syndicaux sont nés comme réponse aux conditions nouvelles de la révolution industrielle : aucune protection sociale, horaires lourdement chargés, conditions de travail difficiles… À partir de là des associations de travailleurs ont vu le jour pour défendre les intérêts des employés. À partir de 1945, alors que les entreprises ont commencé à se soustraire à la concurrence (monopole, pollution…), les syndicats ont pris davantage de place.
Fondamentalement, le syndicalisme c’est : «le mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs (hausse des salaires, meilleures conditions de travail, baisse du temps de travail, lutte contre le licenciement…)». Ainsi, le syndicalisme permet, donc, principalement, de défendre les intérêts des employés. Pour reprendre la définition de James D. Thwaites, professeur à l’Université Laval, le syndicalisme constitue : «une réponse à un contexte de travail donné, un désir de se défendre devant des abus, une volonté de protection mutuelle devant le danger». En bref, quand on parle de syndicalisme, on parle de surtout de solidarité.
À l’aide de ce graphique, on s’aperçoit qu’au Québec, en 2009, 39,8 % de la population étaient syndiquées, ce qui représente le plus haut taux de syndicalisation au Canada (et en Amérique du Nord). Le Québec compte quatre grandes centrales