Svt - du génotype au phénotype
1. La synthèse des protéines (du gène moléculaire à la protéine)
90% de l'ADN n'a aucune fonction connue. Au sens strict de la biologie moléculaire une séquence de l'ADN n'est un gène (noté gène moléculaire) que s'il a une fonction connue. La seule fonction connue est de servir de modèle à un ARN. Il existe de nombreux ARN dont les ARNm qui vont être traduits en protéines. Les gènes moléculaires formant le protéome, sont des séquences d'ADN utilisées pour la synthèse de protéines. Les gènes moléculaires du protéome forment une information génétique protéique. Les éléments cellulaires non génétiques constituent une information cytoplasmique. Les protéines sont alors le résultat de mécanismes que l'on regroupe sous le terme d'expression de l'information génétique et cytoplasmique.
La synthèse des protéines a lieu dans le cytoplasme cellulaire (film). On ne vous demande d'en retenir que le point de départ et le point d'arrivée (Bordas p 185). Quelques éléments des étapes intermédiaires sont données (Bordas p 186-187).
Il y a une correspondance entre la séquence des bases azotées de l'ADN et la séquence des acides aminés qui composent les protéines. Cette correspondance repose sur quatre mécanismes cellulaires (aucun n'est au programme): transcription (passage ADN->ARNm), maturation des ARNm, traduction (passage ARNm->chaîne polypeptidique), maturation de ou des chaînes polypeptidiques et assemblage en une protéine.
Le code génétique correspond à une étape principale: le passage ARNm-> chaîne polypeptidique. C'est l'étape la plus rigide et la mieux connue.
Pour "simplifier" dans le manuel scolaire Bordas (p 179) on présente un FAUX code génétique dans lequel les codons de l'ARNm sont remplacés par les triplets de base de l'ADN (U est simplement remplacé par T).
L'ensemble des gènes d'une cellule forme son génome. Par approximation on considère que le génome d'un pluricellulaire est unique et identique pour