Il s’agit de voir ici comment les soldats réussissent à endurer les combats sous le feu et comment après les combats ils essaient de retrouver avec les autres soldats une vie qui serait presque normale en attendant de monter à nouveau en ligne et de reprendre le combat.
Problématique
1. Comment les soldats peuvent-ils survivre sur le champ de bataille ?
2. Quelles sont leurs occupations entre deux engagements ?
3. Quels éléments expliquent l’endurance et le consentement au combat de l’énorme majorité des combattants ?
Plan

I. Les « dispositifs de survie » sur le champ de bataille
1. Survivre sous le feu, la part du hasard et/ou du destin…
2. … La part de l’expérience « professionnelle » du combat
3. L’importance du « groupe primaire »

II. La sociabilité quotidienne des tranchées
1. Régénérer le corps et l’esprit : s’alimenter/dormir/discuter
2. Communiquer avec l’arrière (poids fondamental de la correspondance postale)
3. Se détendre : pratiques de loisirs du front

III. Consentir au combat
1. Un consentement à la guerre unanime ou presque : le refus du combat ultra-minoritaire
2. Facteurs institutionnels du consentement : le poids de la contrainte
3. Facteurs relevant des « cultures de guerre » : faire son devoir patriotique, mener une guerre juste, défensive, pour la civilisation, pour le sol natal, etc.
1) L’expérience combattante est l’ensemble des situations et des pratiques de guerre auxquelles les combattants sont confrontés ; le singulier sous-entend une approche globale de la guerre une expérience laissant des traces parmi « les anciens combattants » et marque la mémoire collective

2)des armes de + en + meurtrières (gaz+ artillerie notamment) => touche de façon anonyme et débouchent sur des hécatombes . des combattants qui s’en prennent aussi aux civils
La stabilisation du front fut acquise grave au creusement d’un immense réseau de tranchées. Elle s’explique par la supériorité des tactiques et des techniques défensives sur