Sur un tombeau
Introduction:
A travers une forme et un language se manifeste une certaine sensibilité: l'évocation de la femme disparus donne une méditation sur la fragilité de l'existence et la force de l'amour.
Ainsi, nous verrons dans un premier temps, la forme classique de ce sonnet, puis la thématique de la mort qu'il inspire et enfin nous étudierons la force de l'amour.
A- une forme classique:
Tout d'abord, le sonnet à une forme héritée de la Pléiade, selon la définition de Boileau c'est un alexandrin souvent coupés à l'hemistiche, avec 2 sonorités à la rimes dans les quatrains mais croisés, il y a plus de correspondance à la rime (amour/ toujours- amitié/ moitié- âme/ flamme...). Nous constatons aussi un language poétique quelque peu hérité de Ronsard, des périphrases, ainsi qu'une allégorie de la rose vers 7 et 8 comparée à la femme aimée; la mort personifié vers 9 que l'on peu rapprocher au language mythologique (la parque vers 12) évoque le mythe d'Orphée et montre des antithèse de Marot ou Pétrarque vers 14 en guise de chute.
B- la thématique de la mort:
Caractéristique baroque: le mort de la femme aimée dont le premier mot: celle... est désigné par des périphrases, les deux premier vers font comprendre de qui il s'agit, cette femme est ensuite désignée par ''elle'', de plus, les passé simple ''passa'' , ''enleva'' ''fut'' montre qu'elle appartient au passé, le language est issu de la Pléiade « la mort existe, non pas incarnée dans un cadavre, mais personifide ». Enfin le sujet des verbes montres qu'elle incarne aussi la fatalité.
C- la force de l'amour:
C'est une femme aimée, désignée par ce qu'elle fut pour l'auteur « le digne sujet de mes saintes amours », d'une part caractérisée par des adjectifs méloratifs: ''digne'' ''saintes'', nous montre que l'amour est divine, il y a une idée de perfection au vers 5, en plus des adjectifs ''chère'', ''agréable'', ''ô divin esprit''. On fait l'éloge d'un amour