Superstition
Le mot superstition vient du latin "Superstare" qui signifie se tenir au dessus. La superstition est définie comme le fait de croire que certains signes ou actent peuvent avoir des conséquences maléfiques ou bénéfiques. Spinoza, Dans ce texte "Origine de la superstition" extrait du Traité des autorités théologiques et politiques, reprends cette définition aux lignes 19 et 20 "un incident quelconque leur rappelle un bon ou mauvais souvenir, ils y voient le signe d'une issue heureuse ou malheureuse".
Spinoza explique les superstitions dans les trois premières lignes "Si les hommes.." jusquà "en proie à la superstition". Cette première phrase illustre la thèse de l'auteur. Pour lui, il est clair que si les hommes sont superstitieux c'est parce qu'ils n'ont pas le pouvoir d'organiser les circonstances de leur vie comme bon leur semblent, mais aussi parce que le hasard ne leur est pas toujours favorable. Lorsque tout va bien dans la vie d'un Homme, c'est à dire que les circonstances de leur vie leur sont favorables, il ne doute pas. Au contraire lorsque ça ne va pas, les Hommes se sentent vulnérable et sont entre l'espoir et la crainte. N'import quel avis,conseil pourrait les faire basculer d'un côté ou l'autre. C'est la crédulité de l'homme qui l'explique. Être crédule c'est croire facilement ce qu'un autre raconte. Les Hommes supersticieux sont donc influencable, il est gouverné par une force supérieure qui dirigerait ses actes, comme par exemple ne pas passer sous une echelle ni ouvrir un parapluie dans une pièce car cela entrainerait des conséquences maléfiques sur l'homme.
Pour Spinoza, "la foi ne consiste plus qu'en crédulité, en préjugés, et quels préjugés,vraiment!" (l. 21) La foi, c'est à dire la croyance ne repose plus qu'en crédulité car l'Homme croit tout et n'importe quoi sans remettre en question les informations qui lui viennent, sans réfléchir. De plus elle ne consiste plus qu'en préjugés car