Quand on utilise l'indicatif, o n actualise l'action, m indique, o n m o n t r e les faits dans un moment éonné. C'est le locuteur, celui qui parle, qui place ces farts dans le monde de la réalité, de la réalisation. •Jt-pense qu'il viendra (mon opinion est assurée). C est pourquoi l'indicatif, mode de l'actualisation, parcourt t o u s les m o m e n t s de l'axe d u t e m p s : te présent, le passé (passé composé, passé simple, imparfait, plus-que-parfait, passé récent...), le futur Cfutur proche, futur antérieur...). I '•; suis sûr que cet élève est intelligent et qu'il va comprendre ou qu'il comprendra unjour.

Quand on utilise le subjonctif, o n i n t e r p r è t e , o n a p p r é c i e la réalité. C'est donc le mode de la s u b j e c t i v i t é . Le locuteur laisse aux autres la possibilité de penser ou de ne pas penser comme lui. IJe veux qu'il vienne (mais lui, voudra-t-il venir ?). C'est pourquoi le subjonctif, mode de la subjectivité, n'a pas b e s o i n d e t o u s les t e m p s q u e l ' o n t r o u v e à l ' i n d i c a t i f . Il montre l'action en t r a i n de s ' a c c o m p l i r ou a c c o m p l i e et c'est le contexte qui lui donne sa valeur temporelle. I Je doute que cet élève soit intelligent et qu 'il comprenne unjour.

Valeurs et emplois
. 7 5-bjonctif s'utilise essentiellement dans la proposition subordonnée. Z" 'e trouve, mais très rarement, en proposition indépendante, souvent :i~s des phrases exclamatives exprimant un souhait, un ordre, un désir... I ^ue le meilleur gagne ! (= nous souhaitons que le meilleur gagne). I Qu'il vienne ! (= je veux, je désire qu'il vienne). l?:urvu qu'il fasse beau ! î " proposition subordonnée, on le trouve : • dans la proposition subordonnée complétive - iD ès les verbes personnels ou impersonnels qui insistent sur l'idée du : : j t e : c'est-à-dire après tous les verbes d'opinion, de croyance, de décla" ' o n qui, utilisés à la forme négative ou interrogative, introduisent l'idée : ,n doute. I ne pense