Bordeaux, le 9 avril 2013

Mes chers comédiens, Je vous écris cette lettre pour vous informer de la mise en scène que j'ai choisi pour la scène 7 de l'acte IV de "L'Avare" dont les répétitions vont débuter très prochainement. Je vous pris de m'excuser du retard mais cette scène m'a occupée plus longtemps que prévu, voilà pourquoi elle arrive en décalage. Mais avant de vous parler de cette scène en particuliers, je voudrais vous informer de mes choix pour le décor de la scène. Après réflexion, j'ai finalement décidé de réactualiser cette pièce que l'on voit bien souvent telle qu'elle devait être à l'époque de sa création. Il n'y aura aucun panneau de décor en fond de scène, seulement une grande photographie de la cassette d'Harpagon avec un cadre en bois sans moulures ni décorations suspendu au fond vers la droite de la scène, ce qui donnera l'impression qu'elle est accrochée à un mur. Au milieu, sera disposé un canapé en tissu gris face au public. Légèrement décalé vers la droite et plus en avant, il y aura un tabouret en bois avec une assise rembourrée de la même couleur que celle du canapé et enfin une table basse toujours en bois, usé par le temps, viendra se placer en avant. Le mobilier sera très simple et minimaliste pour mettre en avant l'avarice du propriétaire, qui dépense le minimum d'argent pour l'aménagement de sa maison et ne le change que lorsque celui-ci n'a plus aucune utilité. Enfin, la photographie appuie l'attrait qu'il porte à son argent. Pour terminer la description du décor, il y aura la partie au fond à gauche de la scène qui sera éclairé par une lumière bleutée dès qu'il y aura du mouvements dans le jardin, cette partie à l'éclairage différent symbolisera une partie du jardin. Maintenant je vais plus particulièrement m'intéresser à la scène citée plus haut. Etant donné que c'est un monologue