DEVOIR DE FRANÇAIS
REIA -Rien ne vaut cette sensation de bien-être, cette sensation de pouvoir attendre tranquillement que les choses se fassent d’elles-mêmes, cette sensation de liberté, cette sensation que chacun critique de façon négative et que l’on appelle communément la paresse. Oui ! Rien ne la vaut ! On devrait plutôt la louer comme une vertu et non pas comme un vice. Beaucoup jugent cela mais vivre avec nous permet de rêver au moment présent, nous permet de nous évader du monde du travail qui nous demande beaucoup d’efforts, de responsabilités, nous permet de nous éclipser du quotidien. Le travail ne devrait même pas exister, ne devrait même pas faire partie d’un mode vie, il devrait être banni de la communauté mais la vie est ainsi faite et les autres sont là pour faciliter la vie et cela ne peut être que bénéfique pour soi. Le fait de voir des personnes se démener pour accéder à une vie confortable est très amusant du fait que moi je me languis en possédant cette convoitise rien que par le rêve que me procure la fainéantise. Je me moque généreusement de ces travailleurs adulés et profite à ma façon de la vie. Je la perçois de manière agréable et ne pense pas aux soucis, aux devoirs que je dois fournir. Tous critiquent cette façon de voir les choses et disent de ne pas remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même mais à quoi bon courir après le futur, autant mieux vivre au jour le jour, ne rien prévoir, ne rien planifier et cela pour le reste de notre misérable vie. Comme ces nobles que je glorifie, j’engagerai la terre entière pour faire les choses à ma place ce que eux considèrent comme une activité mais la vérité est que rien n’est comparable à l’activité des paresseux ! Je paierai des milliers de domestiques, les paierai de l’argent que mes aïeuls ont durement gagné. Je ferai de la Terre mon royaume de sagesse.
Tracas prélassant