Sujet d'invention fiancée boitelle
Les portes ouvertes, un attroupement se précipitait hors du train. Ils fuyaient ! Une bête était surement dans le train. Ou alors, un monstre ! En tout cas cela devait être vraiment effrayant vu leur tête effarée par … par … ma fille. Même elle ?
Sous les regards indécents de Nîmes nous rejoignîmes rapidement mon taudis. Elle sécha ses larmes, s’assis et commença :
« Voila père, comme vous avez pus le constater depuis peu, cette excursion n’était pas des plus belles.
Quand j’y repense, mon arriver au port de Marseille était spéciale étant donné que les gens me dévisageaient, seulement. Il n’osait pas m’approcher mais sans pour autant me mépriser. C’était la ville. Une ville cultivée, sans grande xénophobie.
Trois jours passés au port, je prends le train pour Le Havre. Evidemment, pas une personne dans les quatre places à coté de moi et Antoine. Seul un homme, ivre, a risqué de se mettre en face de moi. A pleine conscience j’aurais douté qu’il aurait mit sa vie en péril. De toute façon ma couleur de peau était sans doute elle-même un danger. Bien sûr !
Arriver aux quais de la gare du Havre nous prenons un taxi pour Alençon. Enfin, nous essayons. Le cocher, tout en m’examinant, menaçait Antoine que si « sa » noire tentait de monter il appellerait la police. Antoine est donc