Sujet d'invention de francais niveau premiere
Il était lui aussi quelque peu émus de cette situation ; il avait de yeux grands ouverts qui lui donnait un air enfantin, des pommettes hautes et un ventre charnu. Il me demanda avec un sourire en coin assorti d’une intonation moqueuse : - Voulez-vous que je ramène la p’tite m’dame ? Emballé par cette idée je hochai la tête tout en essayant de reprendre une meilleure allure. Elle m’observait et semblait hésiter. Après tout, nous nous connaissions à peine. Mais elle se laissa faire malgré tout lorsque le chauffeur pris ses paquets pour les déposer dans le coffre de sa voiture. Je pris ceci comme une sorte d’opportunité pour me rattraper et lui ouvris la portière… -Merci, mais je vous assure que ce n’était rien. –Si...si , laissez moi me faire pardonner … -Comme vous le voudrez, me disait-elle, à condition que vous me raccompagnez. Je crois que c’est à ce moment précis que mon cœur me donna l’impression de s’échapper de ma poitrine tant il battait fort. Elle me souriait, d’un sourire irrésistible et auquel on n’aurait pu dire non…
Mon esprit était figé et en même temps envouté, elle ne cessait de détourner son beau regard vers le ciel, le silence semblait s’éterniser. Et c’est ainsi que je me retrouvai 101 rue du grand noyer à l’aider à récupérer ses paquets. Il s’était arrêté de pleuvoir, mais elle restait trempée… -Merci encore, vous m’avez l’air doté d’une grande gentillesse. Puis elle s’en alla jusqu'à sa porte, doucement