Pourquoi, dans une autobiographie, les auteurs choisissent-ils souvent de raconter leurs bêtises d’enfant ?
Les auteurs choisissent le plus souvent de raconter leurs bêtises d’enfant car, pour eux, c’est un bon souvenir, de savoir qu’en étant enfant on était insouciant de ce qu’on faisait et des conséquences de certaines de leurs bêtises. Mais qu’est-ce qui motive vraiment les auteurs à raconter leurs bêtises d’enfant dans leur autobiographie ? Pour ma part, je pense que raconter ses bêtises d’enfant dans une autobiographie c’est comme faire une thérapie personnelle. En effet, c’est plus facile de se délivrer par écrit quand allant voir un psychologue et enfin je pense qu’ils n’attendent pas de réponse ou d’affirmation venant des lecteurs par rapport à leurs bêtises.
Les bêtises font partie de l'enfance tout simplement. Une enfance sans aucune bêtise ce n’est pas normal. Même si quand on fait une bêtise, elle peut avoir des conséquences "graves", on a souvent quelques remords. Quand on fait des bêtises, c’est que l’on a besoin de s’exprimer, de montrer que l’on sait faire des choses, que ce soit en bien ou en mal. Certaines personnes préfèrent faire des bêtises à plusieurs, c’est plus drôle et au moins, on n’est pas tous seul dans la démarche. Par exemple, rien de tel que de s’enfuir de l’école avec son meilleur ami, cela peut entraîner des conséquences "graves".
Avoir fait des bêtises étant jeune peut aussi montrer un désir d’échapper à l’autorité parentale. C'est-à-dire, en étant enfant on se dit qu'écouter les parents ça ne sert à rien. Ainsi, dans "Le Château de ma mère" de Marcel Pagnol, Paul adore embêter sa petite sœur qui est harcelée par son frère cadet. Paul a plein d’idée pour embêter sa petite sœur, l’accrocher dans l’arbre, lui pincer les fesses tellement fort que sa mère pense que c’est une guêpe qui l'a piquée. Mais tout a une fin, Paul se fait réprimander par sa mère et se prive lui-même de dessert.
Enfin, les bêtises peuvent se retourner