Sujet daeu
1. Quelle est la thèse de l'auteur ? Reformulez-la et indiquez le passage du texte qui l'exprime.
2. Expliquez les expressions soulignées dans le texte (3 passages :l.1-2; l.19 et l.24-26) Quels procédés ou figures de styles mettent-elles en oeuvre ?
3. Comment peut-on qualifier l'attitude des scientifiques évoqués dans le 4e paragraphes (l.21 à 26) ? Justifiez votre réponse.
Question 1 : La thèse se trouve à la ligne 38.40. Entre les méfaits et bienfaits de la science, il est difficile de trancher, mais il faut être vigilant car la science ne progresse pas seule, c’est l’Homme qui est responsable. Nous devons la maîtriser.
Question 2 : l.1-2 : c’est une métaphore
Les fruits donc les résultats scientifiques sont plus nombreux que prévu mais les résultats ne sont pas ce qu’ils attendaient (« amers »).
Les avancées de la science sont évoqués par une métaphore positive (« les fruits »).
L.19 : métaphore
L’auteur est ironique ici, il utilise une métaphore pour évoquer les retombées négatives. Le détour par l’ironie permet de souligner les retombées négatives de la science.
l.24-26 : métaphore filée (« le train des progrès »)
attitude paradoxale : ils sont à la fois en train d’avancer et d’avoir la main sur le signal d’alarme.
Question 3 : L’attitude des scientifiques est paradoxale car ils sont partagés entre leur volonté d’être prudent et leur passion d’en savoir toujours plus.
Un siècle a passé ; les fruits sont plus nombreux encore que l’on ne prévoyait, mais ils sont amers. Le monde a été transformé, oui, hélas ! L’Homme a pris possession de la planete au point de la rendre méconnaissable. Une anxiete diffuse s’est répandue ; les prévisions sont plus sinistres que jamais, et pourtant ce qui a été fait n’est qu’un timide échantillon de ce qui pourrait être fait, de ce que, peut-être, l’on s’apprête à faire. L’humanité vit désormais sous un emenace permanente, dont on ne voit guère comment