Suite inventée de Germinal
Les sentiments des personnes présentent étaient très différent. Pendant que Lantier s’efforçait d'argumenter cette grève, la moitié des mineurs présent manifestaient leur désir que cette grève s'arrête. Mais Lantier ne voulait entendre de discours de ce genre, pour lui l'arrêt de la grève prouverait aux patronats que leurs ouvriers ne sont que leurs esclaves et que tous ça n'aurait servis à rien. En même temps, il s'avait bien que ceux qui voulaient l'arrêt de la grève avait des arguments et c'est pourquoi il proposa à toutes ces mineurs de choisir une personne qui parleraient en leur noms pour affronter Lantier. Ils choisirent un grand mineur qui avait de l'expérience car il était à la mine depuis environ 20 ans. Il avait une grande cicatrice sur le bras gauche, souvenir d'un épisode douloureux survenue 5 ans auparavant. En cette fameuse année de 1880, une grève avait déjà était tenté mais sans succès car les policiers étaient venus sur les lieux et avaient remis les mineurs au travail par la force.Le débat commença alors entre les deux représentants : « - Bonjour monsieur Lantier. Commença le mineur
Bonjour monsieur …
Mouron, Roger Mouron.
Je vous écoute. Repris Lantier
Alors voilà je suis dans la mine depuis près de 20 ans et j'ai tout connu ici, les joies, les peines... Et j'ai aussi vécu cette grève d'il y a 5 ans, cette grève sans vrai fondements...
Effectivement, cette grève ne fut pas une réussite, voire même un échec total, mais à l'époque vous n'étiez qu'une cinquantaine, nous sommes aujourd'hui près de deux cents !
Comment pouvez vous le savoir, vous êtes jeunes, vous avez intégré la mine il y a de cela deux années. Vous ne savez rien de l'enfer que nous avons vécu après cette pseudo-grève.
Peut être mais je vous le redis, nous sommes maintenant plus et nous avons de vrai raisons de faire cette grève, regardez nos conditions à l'heure actuels, nous sommes traités comme des porcs destinés à l'abattoir,