Sui-je conscient de ce qui m'arrive ? philosophie
Introduction :
La notion de conscience a toujours intéressé la philosophie, car elle est plus ou moins présente dans sa définition même : ainsi pour Socrate, la philosophie est une entreprise qui nous enjoint à prendre conscience de nos préjugés, et par là, a pouvoir mieux nous connaitre nous et le monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de quelque chose, afin de se rendre compte de soi.
La conscience, en latin conscientia qui vient de scire, le savoir, un phénomène de savoir et de connaissance par lequel je suis capable de réfléchir. La connaissance qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu’elle a de faire retour sur elle-même est toujours également conscience de soi, c’est elle qui fait de l’homme un sujet, capable de penser le monde qui l’entoure. Une conscience morale sur un jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d’autrui. La conscience psychologique qui permet aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui Les difficultés qui se présentent en premier lieu sont de savoir si la conscience peut s’affirmer comme une source de connaissance. Est-ce que le fait d’avoir conscience suffit à faire apparaître une première vérité ? On se demande alors si la conscience de soi, au sein de laquelle le sujet et l’objet sont la même personne, ceci exprime notre véritable identité ou admet que celle-ci n’est qu’une représentation de soi qui, en rien ne correspond à notre être ? L’Homme est entièrement responsable de ses actes.
I) La conscience se définit-t-elle comme première vérité ?
A- La conscience et l’épreuve du doute
La première certitude que j'ai est donc celle de mon existence, mais comme pure pensée, puisque, en toute rigueur, je n'ai pas encore de preuve de l'existence de mon corps. Quand bien même je nierais que le