STOFFEL Noé 2.1Souffrance de l’amourSouffrance physique Tout d’abord, la tirade de Phèdre nous montre que l’amour apporte d’une certaine manière de la souffrance physique. On le voit notamment par la métaphore de la maladie souvent utilisée dans ce texte, qui montre un malaise physique chez Phèdre. Ainsi aux vers 5 à 7, « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue […] mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler » . On peut remarquer une gradation présente au vers 5 qui traduit l’état de Phèdre qui dégénère à la vue d’Hippolyte, ainsi qu’une asyndète qui permet au spectateur de mieux vivre l’action. On y remarque une anthèse entre rougir et pâlir qui montre que son état change totalement …afficher plus de contenu…

La répétition de « et » est un polysyndète qui appuie sur l’antithèse, elle montre l’importance de la chaleur et le froid que Phèdre ressent. On peut remarquer une métaphore qui utilise brûler pour parler de l’amour pour Hippolyte qui la submerge. De plus, au vers …afficher plus de contenu…

On emploi ici le champ lexical de la chasse avec « sa proie » qui montre qu’elle fait tout pour y échapper mais que l’objectif principal de cet amour est de la tuer. Ainsi, on peut dire que Phèdre souffre physiquement de son amour pour Hippolyte car on le compare à une maladie et à une blessure. Souffrance psychologique Ensuite, cet aveu de Phèdre présente une souffrance psychologique pour Phèdre. On peut le remarquer dans son obsession à trouver des responsables qui n’ont rien à voir avec sa difficulté à se défaire de son amour. Ainsi, au vers 4, « Athènes me montra mon superbe ennemi », on remarque un oxymore entre superbe et ennemi. De même au vers