Suffit-il de bien juger pour bien faire ?
Pour commencer, il faut établir les différentes notions de cette problématique. Qu'est ce que bien juger ? Juger signifie séparer le vrai du faux, le bien du mal. Alors est-ce que « bien juger » amène-t-il toujours au « bien faire » ? Cependant, la notion de Bien est relatif, chacun a une idée différente.
I/Le bon jugement
Depuis toujours, le terme « bon » est associé à ce qui est subjectif. Il est à l'esprit ce que la morale est à l'Homme. Le Bien est nécessaire pour donner un chemin à chacun, pour guider ces choix en vue des répercussions futures.
Ce qui rend la notion paradoxal, c'est que le jugement, quant à lui, est objectif. Il se pose toujours du côté neutre. Alors comment déterminer le « bon » choix ?
Pour cela, l'Homme va l'estimer grâce à ses sentiments, vers la route qui va l'attendrir, l'attirer. C'est dans sa nature d'aller vers la voie où il sera bien, même si, inconsciemment, il sait que le choix est « mauvais ». Alors est-ce que « bien juger » amène-t-il toujours au « bien faire » ?
II/Bien juger = bien faire ?
Prenons maintenant un exemple, un cas où une personne se noie dans un lac. La logique veut que nous sautions à l'eau pour la sauver. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de penser, de réfléchir à toutes les implications, pour bien faire.
On retrouve ici la notion du Bien relatif. Cela nous mène à réfléchir sur celle d'autrui. Une bonne action peut ne pas l'être pour quelqu'un d'autre, ce qui nous entraîne dans le respect des biens des autres. « Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement. », selon la parole de Dieu, à travers le 7ème commandement. Mais peut-on « bien faire » en ne respectant pas les autres ?
Pour que la vie en société soit possible, nous devons suivre quelques lois fondamentales. L'un des premiers principe est celui du respect d'autrui. Nous devons le respecter en tant qu'égal, en tant qu'une autre représentation possible de nous-même. Mais