Stérilisation
Le Pérou compte parmi les pays dont certains indicateurs sociaux sont les plus bas et les plus inquiétants de l’Amérique latine et du monde, cependant ces indicateurs ne reflètent pas la réalité dans son entier, car ce sont des moyennes statistiques qui cachent d’énormes inégalités entre la côte et la montagne, soit entre Lima et le reste du Pérou, entre les secteurs sociaux pauvres et les familles riches. Sous la présidence d’Alan García, entre 1985 et 1990, un processus afin d’enrayer la paupérisation fut mis en place. En 1988 cependant, l’augmentation continue du taux d’inflation pousse le pays vers la récession et Garcia termine son mandat avec plus de 900 millions de dollars en dette. Pendant ce temps, au niveau international, il y a eu un engouement au niveau de la santé reproductive. Avec en autre avec l’établissement des objectifs du millénaire pour le développement; dont un visant à l’amélioration de la santé maternelle. Ce dernier incluant la cible 5.B, ayant comme objectif de rendre l’accès à la santé productive universel . Les acteurs internationaux ont mis de l’avant des politique visant à réussir les objectifs d’ici 2015. De plus, l’application des programmes néolibéraux visant une stabilité économique influença plusieurs États. Tel fut le cas au Pérou, lorsqu’Alberto Fujimori remporta de manière inattendue la présidentielle péruvienne de 1990. Dès son premier mandat, Fujimori entreprit plusieurs changements drastiques, il reforma entre autre l’économie. Un élément fondamental du programme économique était la réforme de la structure de base de l’économie. Il s’agissait de réduire le rôle de l’État et de soutenir un meilleur fonctionnement des marchés sur la base de l’investissement et de l’activité privée. C’est ainsi que, conformément au model néolibéral, Fujimori privatisa plus d’une centaine d’entreprises publiques. Toutefois les profits de ces ventes ont servi au domaine public lorsqu’il a investi dans les routes, ponts, etc.