Structure de l'oréal
La diversité des activités de L’Oréal et son internationalisation amène les dirigeants à opérer des choix stratégiques en termes de structure. En un seul mot : coordination. Marques et produits doivent être adaptés aux demandes locales et répondre à des décisions globales. Ainsi, si L’Oréal mène à bien sa structure, c’est en opérant en glocal, en tenant compte de l’espace concurrentiel acharné et de l’exploitation durable et humaine des ressources. Revenons donc sur les qualificatifs de la structure du Groupe…
L’Oréal connaît une véritable évolution de sa structure et ce notamment depuis 1974. Jusque dans les années 1970, l’entreprise se découpait en grandes fonctions distinctes telles que Recherche & Développement, Marketing, Communication … En 1974 donc, elle opère un tournant en mettant en place une structure par circuits de distribution, c’est-à-dire une structure divisionnelle. Dans ce modèle, les services fonctionnels centraux doivent agir en acteurs de règlements : un ensemble de règles communes est mis en place pour les divisions, on parle de normalisation. Les divisions du groupe L’Oréal sont aussi engagées dans un système de soutien.
En 1994, le Groupe se tourne vers une structure matricielle en 4 divisions. Très vite à ce nouveau découpage se joint celui des distinctions géographiques – des aires stratégiques dissociées : zone Amérique du Nord, zone Amérique Latine et zone Asie. Ces zones sont des sphères de profit partiellement autonomes puisqu’elles doivent répondre à trois autres centres décisionnaires : division, état-major et zone géographique.
Remarquons ainsi que l’Europe ne dispose pas d’identité « zone géographique » puisqu’il n’existe pas de responsables communs aux divisions. Par