Street art
Ces artistes ont en commun une activité (illégale ou non) d'interventions urbaines. La principale distinction avec le graffiti « traditionnel » (ou hip-hop, tel qu'il est né aux États-Unis) est que les street-artistes n'ont pas systématiquement recours à la lettre (comme c'est le cas dans le writing américain) et à l'outil aérosol. Les buts sont variés : comme celui du graffiteur montrer un nom, ou dans le cas du street art une image : affiches peintes de Jean Faucheur, sérigraphies de Ernest Pignon-Ernest, pochoirs de Jef Aérosol, affiches photocopies et autocollants de John Hamon ou photographies de Antonio Gallego. D'autres ont des intentions plus politiques comme les VLP (Vive La Peinture) qui collent Zuman Kojito dans les rues de Paris en lui faisant dire des fondamentaux du type : "J'existe", "Je résiste", "Je suis un morceau d'utopie"... La plupart veulent simplement que leur art soit vu du public, et pouvoir s'exprimer. Dans les mouvements récents on trouve le mélange du graffiti et de la vidéo. C'est le travail d'un artsite comme Blu qui fait de l'animation depuis la rue.
Deplus en plus de ces artistes intègrent le circuit des galeries d'arts, qu'ils soient des graffeurs ou des peintres plus traditionnels, comme Yann Couedor [1], auteur d'une série de peinture à l'acrylique et de collage. Il est le premier artiste à exposer ses toiles dans la salle mythique de