Stratégie de compétitivité de l'Allemagne
Tout part de Gérhard Schröder
→ Allemagne en mauvaise posture
Durant la fin du 20ème siècle et le début des années 2000, la situation économique de l'Allemagne est mauvaise, le pays est appelé par certains économistes « l'homme malade de l'Europe ».En effet, au cours des années 90, le pays a connu une longue période de croissance inférieure à la moyenne européenne. De plus, le chômage augmentait continuellement pour atteindre 11,7 % de la population active en 2005.
→ initiative de Gerhard Schroder
Gerhard Schröder qui était alors chancelier allemand à décider d'agir, c'est pour cela qu'il lançe en 2003, un ensemble de réformes nommé « Agenda 2010 ».
Ce projet a été formulé le 14 mars 2003 devant le Bundestag (assemblé parlementaire allemande). Ce sont des réformes ambitieuses et plus libérales que sociales, ce qui a surpris compte tenue du partie politique de Gerhard Schröder (SDP), partie social-démocrate.
On trouve notamment dans cet « Agenda 2010 » : la baisse des cotisations sociales patronales, la simplification des licenciements, le durcissement de l'assurance chômage, le développement de l'emploi précaire, la hausse des cotisations salariales, la réduction des pensions de retraites futures, et le recul de l'âge de départ en retraite.
On y trouve également des mesures pour développer l’action publique en matière d’éducation, suite au traumatisme des mauvais résultats de l’étude Pisa 2000 de l’OCDE, le but étant d'aider les écoles et les crèches
Mais il s’agissait bien en priorité d’une attaque sans précédent contre le système de protection sociale allemand (développé depuis ses balbutiements sous Bismarck au 19ème siècle).
→ loi hartz
Cet « Agenda 2010 » est composé de 4 lois dites lois Hartz du nom de Peter Hartz qui les a inventé. Peter Hartz était à cette époque le directeur des ressources humaines de Volkswagen et un ami proche de Gerhard Schröder. Ces 4 lois successives dites Hartz I à IV ont pour but de : favoriser