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Commentaire de texte : Hamilton, Federalist Papers
Au yeux de Mencius, un penseur Chinois confucianiste, « Le ciel n’a pas deux soleils, le peuple n’a pas deux souverains ». Ainsi le peuple ne peut dépendre des plusieurs règles l’encadrant, mais nécessite l’imposition de règles communes imposées par un système stable et par extension hiérarchisé. L’extrait présenté du « Fédéraliste » rédigé par Hamilton, John Jay et James Madison, analyse le role des différents pouvoirs au seins de l’Etat démontrant que le pouvoir judiciaire est le plus faibles des trois.
Hamilton présente ici la suprématie de la Constitution ( I ), tout en précisant que la Constitution provient à l’origine du peuple ( II ).
I/ Suprématie de la Constitution
La Constitution dispose d’un caractère spécifique, pour ainsi dire ‘sacré’, on peut ainsi la qualifier de suprême(A), et de cette suprématie émane une hiérarchie des normes (B).
A/ Caractère supreme de la Constitution
L’extrait commence par la phrase suivante : « il n’est pas de proposition plus évidemment vraie que tout acte d’une autorité déléguée, contraire aux termes de la commission en vertu de laquelle elle est exercée, est nul. ». Cet citation démontre en effet le caractère sacré de la Constitution, en tout cas sa supériorité legislative.
« Donc, nul acte législatif, contraire a la Constitution, ne peut être valable. ». Hamilton confirme le caractère supreme selon lui indiscutable de la Constitution vis a vis des autres textes.
« …que des hommes qui agissent en vertu de pouvoirs peuvent faire non seulement ce que ces pouvoirs ne les autorisent pas à faire, mais encore ce qu’ils défendent. », ce passage fait référence a la promulgation de loi anticonstitutionnelles des Etats fédérés.
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