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Pire encore, certains ne semblent pas du tout résolus à prendre du muscle. Peut-être considèrent-ils leurs séances comme un rituel quotidien, quelque chose qu'ils font par habitude sans s'attendre à transformer leur corps ou leurs capacités physiques?
Les culturistes qui visent la compétition ou qui veulent améliorer leur physique ne peuvent pas se permettre de laisser ce genre de situations se développer. Ils s'entraînent pour gagner du muscle et plus ils peuvent progresser rapidement, mieux cela vaut. Savoir comment y parvenir et comment éviter ces périodes frustrantes où rien ne semble donner de résultats constitue un facteur essentiel pour réaliser tout son potentiel.
Bien sûr, certains progressent plus vite et plus facilement que d'autres: il semble qu'il leur suffisent de regarder les barres et haltères pour que leur musculature commence à se développer! Mais ce qui compte, c'est le degré de réussite et non pas le temps qu'il faut pour atteindre son objectif. Ainsi, Frank Zane, deux fois vainqueur du concours Olympia, s'est mis à faire de la compétition de bodybuilding au début des années 60 et n'a véritablement connu ses plus grands succès que vers la fin des années 70. Il est évident qu'en bodybuilding ceux qui progressent lentement et régulièrement peuvent remporter la victoire. "Moins" peut être "plus"
L'entraîneur personnel Stan McQuay, M. USA 2002 en poids moyens, connaît bien les difficultés d'une progression lente. "J'ai toujours eu du mal à me muscler," reconnaît-il. "En fait, mes progrès étaient tellement lents qu'il y a quelques années j'ai décidé de faire vraiment des recherches sur les méthodes