Special Gift
BORIS EVGRAFOFF
SEMACONSEIL
La petite entreprise est, le plus souvent, g6r6e au jour le jour, son patron prenant « en temps reel » les decisions dont la necessite lui parait 6vidente.
11est de fait que cette fa?on d'agir n'est pas toujours b6n6fique pour 1'entreprise mais elle est possible, notamment pour les raisons suivantes : o les circuits d'information a 1'interieur de 1'entreprise, suivant sont extremement le schema ex6cutant-patron-ex6cutant, courts, o les activites de 1'entreprise sont, le plus souvent, relativement g6simples car elles concernent un « creneau » produit-marche n6ralement 6troit, o les 6quipements de l'entreprise, enfin, sont en g6n6ral « 16» et les decisions qui les concernentnotamment les decigers
- supportent des d6lais de realisation sions d'investissement raisonnablement courts.
En fonction de quoi le patron de la petite entreprise prend-il ses decisions ?
Peut-etre suit-il quelques id6es directrices relativement permanentes ?
Peut-etre a-t-il « du flair » ou tout simplement de la chance ? Ces questions sont l'affaire personnelle du patron, qui peut y r6pondre comme il l'entend, en supportant les son perde ses actes (mais, malheureusement, consequences sonnel les supporte aussi !).
La planification strat6gique
Mode ou n6cessit6 ?
.
Si le patron de la petite entreprise suit quelques bonnes idees, ou si la chance lui sourit, son affaire grandit et devient une entreprise moyenne qu'il devient n6cessaire de structurer en
* Article et dans
»,
publié la revue« Sciences Techniques n°49,mars78
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quelques unites : par exemple, l'atelier d'une part, le service commercial d'autre part... ; chacune de ces unites est munie d'un chef : il n'y a plus de patron, mais une d'un responsable, de direction.
6quipe
Toutefois, le patron est encore en « prise directe » sur un petit nombre de cadres, souvent de niveau modeste, auxquels il le patron