Spartacus
SPARTACUS
BIBLIOGRAPHIE
PERRIN Yves, BAUZOU Thomas, De la cité à l’Empire : histoire de Rome, Paris, Ellipses, 1997.
PLUTARQUE, Vies, tome VIII, Paris, Les Belles Lettres, 1973.
SALLES Catherine, 73 av JC Spartacus et la révolte des gladiateurs, Editions Complexe, 2005.
Spartacus, l’esclave gladiateur devenu chef des armés des parias révoltés, tenant en échec Rome pendant près de deux ans (73-71 av J.C), a profondément marqué les hommes de l’Antiquité, rappelant les heures les plus noires de la guerre d’Hannibal.
Sylla meurt en 78 av JC, les luttes politiques reprennent de plus belle détruisant son œuvre de restauration. Durant cette période, la République connaît la multiplication des troubles intérieurs, compliqués par des périls extérieurs. L’Espagne, restée aux mains de marianistes regroupés autour de Sertorius (général et homme politique romain), devient une sorte d’Etat romano-obère indépendant. En 74 av J.C, la guerre reprend contre Mithridate du Pont en Asie, dont est chargé Lucius Licinus Lucullus. Malgré ses succès, il mécontente ses soldats pour avoir fait régner une discipline sans complaisance, ainsi que les publicains d’Asie pour avoir voulu une administration plus juste. Les pirates pullulent à ce point en Méditerranée que l’insécurité est permanente depuis des décennies. C’est dans ce contexte, qu’en 73 av J.C, une grande révolte d’esclaves éclate en Italie, sous la conduite du gladiateur Spartacus. Il tient tête à Rome durant deux ans, une des guerres les plus surprenantes que Rome dut mener à la fin de la République. Mais en quoi un simple esclave, Spartacus, devient-il l’ennemi public principal de la République romaine ? Quelles sont les caractéristiques de cette révolte servile conduite par Spartacus ?
Pour pouvoir répondre à cette problématique, il est nécessaire de voir dans une première partie, le protagoniste principal de cette entreprise, Spartacus, ses origines, son passage de citoyen à esclave. Puis,